Ça y est enfin ! Le printemps, le vrai, s’installe en France et la période des essaims bat son plein. On vous explique l’essaimage et pourquoi on adore jouer aux chasseurs d’abeilles. 🙂
Le printemps : la période des essaims
C’est quoi un essaim ? Petit rappel
Cette semaine, nous avons attrapé deux essaims d’abeilles. L’essaim c’est une grappe d’abeilles venues se poser dans un coin à l’abri du vent, comme un arbre, par exemple.
Concrètement, c’est une colonie d’abeilles populeuse qui se scinde en deux. C’est la vielle reine qui part de la ruche initiale pour trouver un nouvel abris et la moitié de la colonie la suit. Tandis que le reste des abeilles de la colonie orpheline produit des cellules royales, pour produire une future jeune reine. Cette dernière-née, une fois fécondée par des mâles, pourra à nouveau pondre et assurer un avenir à sa ruche.
Pourquoi les abeilles essaiment au printemps ?
Au printemps, la flore est abondante et la reine recommence à pondre en quantité. Cela donne des ruches très populeuses, voire en sur-population. C’est à ce moment précis que les abeilles ont l’idée de se reproduire par l’essaimage. L’essaimage c’est la voie naturelle par laquelle les ruches se divisent en deux et agrandissent leur population.
Apiculteur, c’est aussi être chasseur d’abeilles
On vous avait déjà parlé d’élevage de reines, de récolte des produits de la ruches, mais la chasse aux abeilles est aussi une activité que nous affectionnons particulièrement.
L’idée, c’est de récupérer au printemps ces petites grappes d’abeilles posées sur une branche ou tout autre objet et de les mettre dans une ruchette pour les élever au sein d’un rucher.
Deux techniques simples pour récupérer des essaims
La période reprenant, nous avons été appelés pour dénicher des essaims dans des configurations bien différentes. Le défi qui nous exalte, c’est de toujours trouver un moyen pour attirer les abeilles dans une ruchette.
La méthode des échafaudages de cadres
Pour la première technique, l’essaim d’abeilles était enroulé autour d’un tronc d’arbre. A l’image d’une corde autour d’un tronc, il était impossible pour nous de récupérer les abeilles. Nous avons donc fait un échafaudage avec des cadres bâtis de cire pour qu’elle suivent l’escalier des cadres jusqu’à une ruchette. Cette technique marche à tous les coups ! 🙂 Cela a pris 20 minutes le temps que ces dames adoptent leur future maison.
La branche découpée et secouée
Dans l’autre cas, nous avons trouvé l’essaim sur une branche de marronnier très large et très verte dont la fleur était éclose à 1m80 du sol. À l’aide d’une échelle et d’une scie à métaux, en dix minutes, l’essaim était récupéré. Nous avons simplement sectionnée la branche et l’avons déposée au dessus de la ruchette.
Voici deux nouveaux essaims qu’il va falloir surveiller. Y’a t’il encore une reine dans chacun d’entre eux? Pondent-elles ? Et si oui, alors nous pouvons compter deux colonies naturelles en plus à vous faire découvrir en formation ou initiation à l’apiculture prochainement ! 😉
Chasseur d’abeille, c’est vraiment une partie sympa !