Dans ce nouvel article, on vous parle de la chance incroyable que nous avons eu de découvrir un vieux rucher montagnard typique de l’apiculture du siècle dernier qui était bien caché à 900 mètres d’altitude dans les Pyrénées ariégeoises. Nous l’avons réhabilité depuis, et pour vous donner une idée de la trouvaille, pour nous apiculteurs passionnés, c’était comme découvrir la grotte Chauvet ! 😛
Il y a quelques années, des chasseurs nous ont parlé d’un vieux rucher à l’abandon à 1900 mètres d’altitude. Ils nous ont décrit ce rucher comme un mur de pierre qui se cassait la figure, surplombé d’un toit où étaient abritées plusieurs ruches en piteux état, dont certaines en forme de tronc d’arbre.
Nous avons tout de suite pensé à y aller pour voir. Nous avons mis au moins deux heures pour retrouver le fameux rucher perdu dans la montagne. Des ruches tombaient, le toit s’effondrait… Alors on s’est dit qu’il fallait se dépêcher pour sauver cette trouvaille en revenant vite pour le remettre d’aplomb.
L’idée était de protéger le toit pour que l’eau ne s’y infiltre plus. Nous avons nettoyé les ruches. Par contre, vu la difficulté d’accès nous n’y avons pas remis d’essaims, car ce lieu était bien trop loin de tout. On a bien pensé à faire des pièges pour attirer les essaims, mais ces ruches troncs sont particulières : elles ne contiennent pas de cadres. Ce sont des vrais troncs d’arbres donc on ne peut pas y attirer d’abeilles…
L’objectif en réhabilitant ce rucher était surtout de faire perdurer et préserver ce type de ruches qu’on ne fabrique plus aujourd’hui. Ce sont de réelles pièces d’archéologie. Ce rucher est aussi atypique, car il représente l’apiculture typique de montagne avec des ruches en tronc qui sont particulièrement hautes, contrairement à celles que l’on trouve dans le pourtour méditerranéen, qui sont plus petites. Elles font plus d’un mètre de haut et sont très impressionnantes.
En gros, pour nous c’était comme découvrir la grotte Chauvet ! 😉